Où va la nuit

A l'origine, Où va la nuit devait être réalisé par Jeanne Labrune avec Kristin Scott Thomas dans le rôle principal.

Où va la nuit est l'adaptation d'un roman intitulé Mauvaise pente de Keith Ridgway, Prix Femina étranger 2001 et Prix du 1er roman étranger 2001. Martin Provost, le réalisateur, avait été bouleversé par la lecture du livre lors de sa parution et avait souhaité l'adapter à l'époque mais les droits étaient déjà acquis. Finalement, Julie Salvador lui offre l'opportunité en 2008 de porter le livre sur grand écran. Enfin, le réalisateur souhaitait ret. Lire plus

Adaptation

Alors que le livre multiplie les points de vue et les flash-backs, Martin Provost a fait le choix de ne pas reproduire cette construction et de déplacer l'action. "L’action du roman se déroulait en Irlande dans les années 90, autour d’un fait divers célèbre là-bas. Le contexte politique, religieux et patriarcal était très fort, difficile à transposer de nos jours dans un environnement francophone. Avec mon coscénariste Marc Abdelnour, nous avons. Lire plus

17 Secrets de tournage

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C'est à qui tuera l'autre dans ce couple. Sauf que la sale binette du mari fait qu'on suit Rose (Yolande Moreau) pour son goût de la vie intact, ces embellies dont elle sait profiter (fréquent chez les femmes battues). On gomme l'escalade qu'elle a acceptée, ses fuites de petite souris qui ne veut pas le savoir. Les voitures se croisant en tous sens à plusieurs reprises comptent beaucoup dans la mise en scène de Martin Provost. J'ai eu du mal à raccorder les liens entre le fiston, l'inspecteur et le journaliste. On se croirait dans une adaptation à l'écran de Simenon par moments. Dommage que ça manque un peu de flamboyance en dehors de l'actrice principale qu'on va voir comme une super copine qui vous regonfle à bloc.

vu vendredi ,beaucoup aimé yolande bien sur,mais pas aimé la direction que prend le film sur la "culpabilité",j'aurais préféré savoir les causes du départ de son enfant ou le déces de son premier, là tout le monde pense juste a la harceler pour l'arrêter.

suis une fan inconditionnelle de Yolande Moreau. mais là,je reconnais une petite insatisfaction malgré un sujet fort. et j'ai le sentiment qu'on passe peu de temps sur l'essentiel du thème:les non dits,les silences et les secrets de famille. ça se laisse regarder,lla fin n'est pas loin d'un "thelma et louise". bref,à mon sens pas un grand film. même si on passe un bon moment.

La photographie est dégueulasse, sombre, le générique de début est écrit en petit, bleu sur fond noir!

Honnêtement déçu. Heureusement que Yolande Moreau est présente et toujours éblouissante dans son jeu, ses mimiques et est capable de tout jouer. Sinon, cela aurait été d'un ennui terrible. Un scénario tellement simple que tout passe au ralenti car il n'y a pas grand chose à dire. Même l'histoire et le vécu du fils on y croit pas car tellement mal joué et chancelant. Les moments forts, surtout le début passent bien trop vite pour laisser la place à une suite soporifique. 2/5 seulement. Peut être évité.

Yolande Moreau est a son top. Film lent et sombre. Pas un chef d'oeuvre. On s'y ennuie un peu. Je m'attendais à mieux.

il m'avait bien plu en salles et l'héroïne est complètement issu d'un bon polar. Yolande Moreau très remarquée et une atmosphère de stress, de thriller.

Je lis des critiques qui parle de maturité du
film, comme l'on parle d'un fruit ou d'un gosse, d'autres du physique de
l'actrice, etc, etc. C'est votre ressenti, vos sentiments reçus ou non, aimez
ou pas et non se prendre pour Dieu des meilleurs critiqueurs d'un où ici de ce
film et sur la chose que l'on vous demande, celle que vous avez ressentie en
regardant un ou ce film.

Personnellement, j'ai trouvé admirable l'interprétation de Yolande Moreau et un
film vivant rempli de personnages naturels au possible. Une histoire bien
triste vie que cette femme vit malheureuse et battue par un homme violent
qu'est son mari. Puis la fuite en avant loin de ses souvenirs malheurs (il y en
a eu peut-être des bons au début, mais la vie ne s'arrête pas qu'aux bons moments,
lorsque les sales moments arrivent et ne s'arrêtent pas, car
ceux-ci s'incrustent inéluctablement, alors vient la limite de ce
qu'une personne peu et droit faire, un CHOIX. Alors là, l'ont peu dire que le
film commence réellement. Je n'ai pas une dissertation philosophique, mais j'ai
expliqué mes sentiments comme chaque fois que je regarde un beau film. Je note
5 étoiles sur 5. Bravo

Pour adapter le roman Mauvaise pente de Keith Ridgway, le réalisateur Martin Provost retrouve pour l'occasion Yolande Moreau, la comédienne qu'il avait déjà dirigée dans Séraphine (César du meilleur film en 2009). Où va la nuit nous met face au destin tragique d'une femme longtemps emprisonnée dans un carcan familial et qui redécouvre un certain gout à la vie auprès de son fils. On ne peut que saluer la belle prestation de la comédienne ainsi que la justesse des seconds rôles cependant il est tout de même difficile de ne pas trouver le temps parfois long notamment dans la dernière partie.

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